Grâce à cette merveille qu’est la base de données Léonore, j’ai trouvé son dossier de Légion d’Honneur (une partie en tout cas a priori) en ligne.
Source : base de données Leonore, Ministère de la Culture et de la Communication
On y apprend que Louis est inscrit sur les registres matricules du 6ème Régiment d’Infanterie Légère, en tant que Voltigeur. L’historique de ce régiment peut être trouvé ici.
Dans son sens militaire, le voltigeur est un fantassin porté en première ligne par un cavalier qui le prend en croupe. Plus généralement, le terme désigne les unités d’infanterie légère d’une compagnie d’élite destinée à agir en tirailleur en avant de la ligne d’un bataillon. La Garde impériale a eu jusqu’à 19 régiments de voltigeurs. Il est alors le fin tireur de l'armée française, mais plus faible au corps à corps (source Wikipedia).
La carrière militaire de Louis n’a pas été aisée, comme tous ceux de son époque, compte tenu de la volonté de grandeur de Napoléon.
Après une entrée au service le 1er février 1806, il fait les campagnes à la Grande Armée de 1806 (Iéna et Lubeck) et 1807 (Eylau, Peterswald, Guttstadt et Friedland). Il intègre l’Armée d’Espagne en 1808 et sera fait prisonnier de guerre à Villafranca le 18 mars 1809.
Il rentre le 1er juillet 1814. Est-il resté prisonnier plus de 5 ans en Espagne ? Je ne le sais pas, mais c’est envisageable.
Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur le 15 octobre 1814, puis fait Sergent le 21 juillet 1815, avant de passer à la Légion de Seine-et-Oise lors des licenciements d’août / septembre 1815 ordonnés par Louis XVIII.
Source : base de données Leonore, Ministère de la Culture et de la Communication
Je ne connaissais pas cette histoire de licenciements. Wikipedia vous en conte l’histoire.
Après l'aventure des Cent-Jours, pendant laquelle l'armée s'était très facilement ralliée à Napoléon, la Seconde Restauration décide le licenciement pur et simple de l'ancienne armée impériale et la création de nouvelles unités.
Cette nouvelle armée est de base territoriale, selon les nouvelles lois de conscription de Laurent de Gouvion-Saint-Cyr, chaque département fournit une légion départementale d'infanterie, soit 89, à trois bataillons de recrutement local. Mais cette réforme, qui se veut aussi révolutionnaire que celle de 1793, fait long feu. Les préfets sont incapables de lever les trois bataillons demandés, et dès 1820, les légions départementales, redeviennent des régiments recrutés au niveau national et désignés par un numéro. Ils sont de nouveau ventilés entre infanterie de ligne, 64 et légère, 20 régiments. À ceci s'ajoutent quatre régiments suisses et la légion puis régiment de Hohenlohe.
Un de mes ancêtres, Pierre Vautier est né le 18 février 1788 à Assé le Boisne dans la Sarthe et, âgé de 20 ans en 1808, a servi l'Empire comme Voltigeur au 6ème Régiment d'Infanterie de Ligne ... Pas de Légion d'Honneur, mais sans doute la Médaille de Sainte-Hélène car il était vivant en 1852, date du début du Second Empire (décédé le 8 juillet 1863), mais pour l'instant je n'ai pas trouvé quoi que ce soit le prouvant ...
RépondreSupprimerOlivier
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