mercredi 18 décembre 2013

#geneatheme Mon bilan 2013

Voilà une année bien chargée pour ma part, comme pour beaucoup d'autres généabloggeurs !

Twitter / le blog
Qui d'abord aurait pu croire il y a encore quelques mois que je serais en train d'écrire ce post aujourd'hui, pour faire le point sur mon année 2013 généalogique ? Sûrement pas moi pour commencer ! Même si j'ai ouvert mon compte Twitter fin 2012, j'ai vraiment commencé à interagir durant 2013, et bien m'en a pris. Cette communauté de Généatwittos est très enrichissante et, pour avoir rencontré quelques personnes "en vrai", ma foi très sympathique ;-) J'espère renouveler cette expérience lors des prochains Matins Malins de la RFG en mars.

Mais surtout la nouveauté cette année a été mon blog ! J'ai voulu relever le challenge AZ et ce blog a été créé ... le 1er jour du dit challenge. Je ne pensais pas pouvoir tenir le coup, mais au final, l'expérience fut très enrichissante (merci à ma femme pour son soutien moral ;-)). Pour mes débuts, je suis plutôt satisfait.

Au final, 40 articles écrits (en incluant ce bilan). J'ai généralement entre 70 et 100 visites sur chacun de mes articles, ce que je trouve plutôt bien, avec mon "best seller" à plus de 600 clics ! C'est mon article du Challenge AZ sur Louis XIV, qui reprend notamment une image de la lignée royale, ce qui est généralement ce qui conduit les gens sur cet article (dixit Blogger).

Mes recherches
J'ai pas mal avancé cette année, même si on n'avance probablement jamais aussi vite qu'on le voudrait. J'ai découvert 7 couples à la génération 14 pour mes 2 fils. Pour avancer plus loin, il me faudra consulter les archives "non classiques", notariales principalement, étant arrivé au bout des BMS disponibles.

J'ai complété beaucoup de lignées (directes ou non). Pour ce faire, j'ai fini d'éplucher complètement l'état civil et les registres paroissiaux des communes de Boigneville, Prunay-sur-Essonne et Gironville-sur-Essonne (toutes trois situées dans le département de l'Essonne). Globalement, je pense pouvoir dire que 80 à 85% des actes de ces communes se retrouvent dans ma généalogie (SOSA ou alliés proches ou lointains).

Résolutions pour 2014
La première sera d'écrire un peu plus sur ce blog. Dans le meilleur des mondes, j'aimerais écrire au moins un article par semaine, et surtout rentrer un peu plus dans les détails de mes recherches, ce que je n'ai pas assez fait pour l'instant à mon goût. A voir si je peux tenir le rythme. Et surtout, il va falloir assurer pour le prochain Challenge AZ au moins de juin, qui tombe mal car en plein pendant la Coupe du Monde de football ;-) Il faudrait cette fois que j'ai planifié mes articles à l'avance, ce serait quand même beaucoup plus simple.

Le deuxième grand chantier sera de compléter mes SOSA. Avec mes histoires de dépouiller des communes entières (ce que je ne regrette pas, mais c'est très chronophage), j'ai laissé des branches entières à l'état de simples rameaux. J'aimerais trouver tous les actes concernant mes SOSA sur les 7 ou 8 premières générations. Ce serait déjà un bon début, en sachant que pour certains, je n'ai quasiment aucune information à ce jour.

Enfin, la dernière résolution sera l'entraide et l'indexation. Il y a tout d'abord le projet actuel d'indexation sur le site Mémoire des Hommes. Ensuite le projet de Clément sur l'indexation d'un tableau d'honneur de la grande guerre. Et enfin, divers sites sur lesquels j'ajoute des informations quand je les trouve au hasard de mes recherches, comme par exemple le site de l'Association Histoire du Premier Empire.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous !

jeudi 5 décembre 2013

Indexation des Poilus sur Mémoire des Hommes

Le site Mémoire des Hommes propose un module d'indexation collaborative. Celle-ci doit permettre aux internautes d'enrichir la base des Morts pour la France de la Première Guerre Mondiale.

Voici ma contribution au projet.

AECHTLE
Gaston Marcel AECHTLE, Sergent au 414è RI, né le 22/12/1893 à Paris 20 (75), MPLF le 26/04/1918 à Locre (Belgique)

AMIARD
Henri Appolinaire AMIARD, 2è cl. au 246è RI, né le 13/03/1884 à Mainvilliers (45), MPLF le 31/08/1916 à Esnes-en-Argonne (55)

ANDRE
Hilaire César ANDRE, Caporal au 55è RI, né le 05/07/1886 à Gironville-sur-Essonne (91), MPLF le 10/04/1918 à Faulx (54)

AUCLERC
Alcide Désiré AUCLERC, Soldat au 405è RI, né le 14/04/1875 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 28/09/1915 à Neuville-Saint-Vaast (62)

BAQUET
Louis Joseph BAQUET, 2è cl. au 10è BCP, né le 13/11/1882 à Cerny (91), MPLF le 04/04/1916 à Verdun (55)

BAUDET
Julien BAUDET, 2è cl. au 119è RI, né le 01/03/1894 à Prunay-sur-Essonne (91), MPLF le 23/12/1916 à Souilly (55)
Maurice Julien BAUDET, 2è cl. au 69è RI, né le 04/09/1895 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 22/01/1915 à Autun (71)
Nestor Odile BAUDET, Canonnier conducteur au 59è RA, né le 09/07/1889 à Gironville-sur-Essonne (91), MPLF le 23/09/1914 à Fresnes-en-Woëvre (55)
Raymond Joseph BAUDET, 2è cl. au 276è RI, né le 27/02/1887 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 05/09/1914 à Plessis-l'Evêque (77)

BESNARD
Gaston Auguste BESNARD, Sergent au 26è Bataillon de Chasseurs, né le 22/08/1883 à Gironville-sur-Essonne (91), MPLF à Heippes (55)

BEZ
Antoine BEZ, 2è cl. au 22è RIC, né le 10/04/1881 à Chalabre (11), MPLF le 25/09/1915 à Massiges (51)

BOIVIN
Désiré Albert BOIVIN, soldat au 22è SCOA, MPLF le 30/09/1917 à Boigneville (91)

BOUDINEAU
Henri BOUDINEAU, 2è cl. au 58è RIC, né le 29/11/1873 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 28/05/1915 à Seddul Bahr (Turquie)

BREGE
Fernand Emile BREGE, 2è cl. au 176è RI, né le 17/05/1894 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 21/06/1915 à Seddul Bahr (Turquie)

BRIZEMUR
Jules André Lucien François Victor BRIZEMUR, 1è cl. au 196è RI, né le 01/03/1898 à Paris 9 (75), MPLF le 25/04/1918 à Heuvelland (Belgique)
Lucien Victor BRIZEMUR, capitaine au 29è RIT, né le 12/02/1873 à Prunay-sur-Essonne (91), MPLF le 24/02/1916 à Verdun (55)

BRUNEAU
Armand BRUNEAU, soldat au 31è RI, né le 20/08/1881 à Boigneville (91), MPLF le 12/06/1919 à Boigneville (91)

BUREAU
Louis Emile BUREAU, Caporal au 82è RI, né le 09/09/1888 à Sury-aux-Bois (45), MPLF le 04/01/1915 à Vauquois (55)

CAILLEAUX
Albert Paul Jules Augustin CAILLEAUX, 2è cl. au 10è BCP, né le 28/05/1895 à Etampes (91), MPLF le 04/09/1916 à Soyécourt (80)

CHAPART
César Arthur Casimir CHAPART, Caporal au 66è Bataillon de Chasseurs, né le 04/05/1884 à Neuvy-en-Beauce (28), MPLF le 13/07/1915 à Lachalade (55)

CHATELAIN
Fabien Alexandre CHATELAIN, 2è cl. au 82è RI, né le 02/01/1891 à Nanteau-sur-Essonne (77), MPLF le 24/09/1914 à Cheppy (55)

COLLEAU
Marcel Gustave COLLEAU, Sergent au 160è RI, né le 23/06/1887 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 13/07/1916 à Maricourt (80)

DARCHY
Raphaël Daniel DARCHY, 2è cl. au 151è RI, né le 04/09/1896 à Beaumont-du-Gâtinais (77), MPLF le 20/10/1916 à Rancourt (80)

DASSY
Jules DASSY, 2è cl. au 31è RI, né le 07/08/1880 à Malesherbes (45), MPLF le 17/02/1915 à Vauquois (55)
Marcel Henri DASSY, sergent au 26è BC, né le 20/05/1884 à Maisse (91), MPLF le 28/02/1916 à Suippes (51)
Victor Edmond DASSY, 2è cl. au 43è RIC, né le 19/11/1885 à Boutigny-sur-Essonne (91), MPLF le 20/08/1914 à Dieuze (57)

DAVY
René Joseph DAVY, 2è cl. au 32è RI, né le 19/11/1888 à Thouarcé (49), MPLF le 24/04/1918 à Rouvrel (80)

DENECE
Alcide DENECE, Caporal au 76è RI, né le 02/04/1890 à Valpuiseaux (91), PMLF le 28/10/1914 à Ronceux-Neufchâteau (88)
Maurice Charles DENECE, 2è cl. au 31è RI, né le 25/06/1888 à Valpuiseaux (91), MPLF le 23/08/1914 à Longuyon (54)

DIDIER
Jules Etienne DIDIER, 2è cl. au 354è RI, né le 05/01/1886 à Paris 14è, MPLF le 16/09/1914 à Osly-Courtil (02)

DUCOUP
Paulin Eugène DUCOUP, soldat au 331è RI, né le 01/05/1896 à Boigneville (91), MPLF le 13/10/1916 à Bouchavesnes-Bergen (80)

FEUILLAS
Maurice Prosper FEUILLAS, 2è cl. au 82è RI, né le 20/07/1888 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 17/01/1915 à Boureuilles (55)

FOIRY
René François FOIRY, caporal au 169è RI, né le 07/01/1893 à D'Huison-Longueville (91), MPLF le 09/09/1918 à Nanteuil-la-Fosse (02)

GAURAT
Henri Alfred GAURAT, 2è cl. au 146è RI, né le 10/08/1887 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 23/09/1914 à Lironville (54)

GENEVELLE
Eugène Léon GENEVELLE, 2è canonnier conducteur au 2è RAL, né le 10/09/1883 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 04/02/1915 à Bar-le-Duc (55)

HAMOND
André Louis Emile HAMOND, soldat au 37è RIC, né le 18/06/1895 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 09/09/1918 à Skra-di-Legen (Grèce)
Toussaint Jules Gustave HAMOND, soldat au 131è RI, né le 31/08/1874 à Semoy (45), MPLF le 08/09/1915 à Paris 15 (75)

HERBLOT / HERBELOT
André Charles HERBLOT, 2è cl. au 167è RI, né le 04/02/1896 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 18/07/1918 à La Savière (02)
Désiré Emile HERBLOT, 2è cl. au 143è RI, né le 21/05/1878 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 31/10/1915 à Sommepy-Tahure (51)

HUREAU
Arthur HUREAU, Soldat au 8è Régiment de Hussards, né le 14/03/1893 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 08/07/1918 à Ognon (60)

LABRU
Emile Armand LABRU, 2è cl. au 4è RI, né le 31/03/1888 à Boigneville (91), MPLF le 22/08/1914 à Signeulx (Belgique)

LABRU-CAILLAT
Louis Abel LABRU-CAILLAT, 2è cl. au 231è RI, né le 25/11/1880 à Noyers (45), MPLF le 17/11/1915 à Souchez (62)

LANDRY
Léon Emile LANDRY, soldat au 139è RI, né le 01/01/1896 à Orveau-Bellesauve (45), MPLF le 21/09/1916 à Hargicourt (80)

LEPICIER
Armand Alexandre LEPICIER, 2è cl. au 31è RI, né le 21/08/1883 à Gironville (91), MPLF le 05/10/1915 à Bar-le-Duc (55)
Auguste Alexandre LEPICIER, 2è cl. au 239è RI, né le 06/12/1877 à Engenville (45), MPLF le 23/06/1916 à Fleury-devant-Douaumont (55)
Felix Victor LEPICIER, sergent au 31è RI, né le 24/05/1883 à Maisse (91), MPLF le 13/10/1916 à Bouchavesnes-Bergen (80)

LUCHARD
Anselme Alphonse LUCHARD, 2è cl. au 82è RI, né le 19/10/1897 à Mespuits (91), MPLF le 14/09/1918 à Courlandon (51)

MACE
Jules MACE, 2è cl. au 295è RI, né le 21/03/1889 à Brinay (18), MPLF le 19/10/1914 à La Bassée (59)

MIGNOT
Emile Joseph MIGNOT, 2è cl. au 82è RI, né le 18/03/1888 à Orveau-Bellesauve (45), MPLF le 02/10/1914 à Lachalade (55)
Marius MIGNOT, 2è cl. au 168è RI, né le 29/12/1869 à Prunay-sur-Essonne (91), MPLF le 05/02/1917 à Jouy-sur-Morin (77)

MOREAU
Charles Léopold MOREAU, 2è cl. au 4è Zouave de Marche, né le 25/11/1890 à Mespuits (91), MPLF le 30/08/1914 à Villers-le-Sec (02)
Emile Honoré MOREAU, 2è cl. au 4è RI, né le 10/10/1891 à Mespuits (91), MPLF le 22/08/1914 à Signeulx (Belgique)

NARDON
Camille Dominique NARDON, 2è cl. au 289è RI, né le 01/06/1879 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 25/05/1915 au Plateau de Notre-Dame de Lorette (62)
Léon Louis NARDON, 2è cl. au 1er ETEM, né le 30/08/1881 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 13/10/1918 à Urbès (68)

NORMAND
Ernest Firmin NORMAND, 2è cl. au 4è RI, né le 28/12/1889 à Boigneville (91), MPLF le 13/11/1915 à Clermont-Ferrand (63)

PERAULT
Lucien Eugène PERAULT, 2è cl. au 89è RI, né le 22/11/1892 à Boigneville (91), MPLF le 22/08/1914 à Longuyon (54)

PERICA
Charles Lucien PERICA, Soldat au 405è RI, né le 13/03/1894 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 28/09/1915 à Neuville-Saint-Vaast (62)
Fernand Joseph PERICA, 2è cl. au 29è Régiment de Dragons, né le 09/05/1891 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 18/12/1914 à Nieuwpoort (Belgique)
Henri Georges PERICA, 2è cl. au 12è Régiment de Cuirassiers, né le 23/03/1890 à Buno-Bonnevaux (91), MPLF le 26/09/1916 à Deauville (14)

PEROT
Armand PEROT, 2è cl. au 113è RI, né le 28/03/1894 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 21/03/1915 à Pougues-les-Eaux (58)
Louis Léon PEROT, 2è cl. au 31è RI, né le 02/10/1888 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 24/08/1914 à Longuyon (54)

POINTEAU
Albert Adrien POINTEAU, soldat au 271è RIT, né le 24/01/1873 à Marsainvilliers (45), MPLF le 17/11/1918 à Clavier (Belgique)

RAYER
Léo Edouard Pierre RAYER, Maréchal des Logis au 1er Groupe d'Aviation, né le 01/10/1891 à Montgeron (91), MPLF le 27/12/1917 à Châlons-en-Champagne (51)

ROYNE
Georges Auguste ROYNE, 2è cl. au 2è RMZT, né le 13/01/1886 à Moisenay (77), MPLF le 02/05/1916 à Douaumont (55)
Lucien ROYNE, Caporal au 331è RI, né le 09/03/1887 à Moisenay (77), MPLF le 24/09/1914 à Cheppy (55)

SANTERNE
Georges Charles SANTERNE, sergent au 74è RI, né le 22/04/1888 à Boigneville (91), MPLF le 23/05/1916 à Douaumont (55)

SCHARFF
Amédée Jean SCHARFF, 2è cl. au 279è RI, né le 24/11/1886 à Paris 14 (75), MPLF le 25/08/1914 à Courbesseaux (54)

SIMONET
Louis Julien SIMONET, 2è cl. au 82è RI, né le 20/08/1892 à Paris 12 (75), MPLF le 26/09/1914 à Varennes-en-Argonne (55)

SIROTEAU
Ernest Célestin Modeste SIROTEAU, sergent au 276è RI, né le 07/01/1878 à Tigy (45), MPLF le 16/08/1917 à Bezonvaux (55)

SYLVAIN
René Emilien SYLVAIN, 2è classe au 89è RI, né le 16/04/1894 à Boigneville (91), MPLF le 25/09/1916 à Bouchavesnes-Bergen (80)

TABOUREL
Prosper Adolphe Louis TABOUREL, soldat au 321è RI, né le 19/5/1879 à Saint-Georges-de-Reimtembault (35), MPLF le 18/8/1918 à Malesherbes (45)

THEVENOT
Eugène THEVENOT, soldat au 14è RI, né le 27/02/1879 à Boigneville (91), MPLF le 10/10/1917 à Verdun (55)
Marcel André THEVENOT, Caporal au 10è BCP, né le 19/01/1890 à Boigneville (91), MPLF le 20/09/1914 à Suippes (51)

TOURET
Clément Louis TOURET, 2è cl. au 169è RI, né le 01/10/1891 à Brouy (91), MPLF le 26/05/1915 à Ecrouves (54)
Henri Désiré TOURET, 2è cl. au 21è RIC, né le 29/09/1889 à Brouy (91), MPLF le 06/09/1914 à Ecriennes (51)

TRANCHANT
Adrien Eugène TRANCHANT, 2è cl. au 26è RI, né le 19/01/1891 à Milly-la-Forêt (91), MPLF le 26/09/1914 à Dompierre-Becquincourt (80)

VELLARD
Georges Désiré Eugène VELLARD, Maréchal des Logis au 45è RA, né le 09/11/1893 à Coinces (45), MPLF le 04/05/1915aux Islettes (55)

jeudi 21 novembre 2013

#Geneatheme Une famille décimée

Contrairement à beaucoup de généalogistes, je n'ai pas d'ancêtres directs décédés lors du conflit de 14-18. Des frères, des cousins, des oncles de SOSA, mais pas de SOSA. Ma femme en a pour sa part 3 : ses deux arrière-grands-pères paternels, ainsi qu'un arrière-arrière-grand-père du côté maternel.

Mais je vais les laisser de côté, au moins pour l'instant, pour montrer une nouvelle fois que cette guerre a coûté très cher à beaucoup trop de familles. C'est en indexant le monument aux morts de Buno-Bonnevaux (91) sur Mémoire des Hommes que j'ai noté les informations dont je vais traiter.

Monument aux morts Buno-Bonnevaux, collection personnelle
 
Eugène Honoré PERICAT et Adèle Eugénie BARDIN font partie de familles collatérales alliées de celle de ma femme. Ils se marient à Buno-Bonnevaux le 19/10/1887. Naissent de cette union deux filles : Henriette Adèle Eugénie en 1887 et Fernande Marie en 1889. Suivent quatre garçons : Henri Georges en 1890, Fernand Joseph en 1891, Charles Lucien en 1894 et enfin Alphonse Maurice en 1896.

Lorsque la guerre éclate, Henri Georges et Fernand Joseph ont a priori terminé leur service, sauf s'ils sont encore sous les drapeaux alors que la loi Barthou fait passer le service de 2 à 3 ans. A noter qu'Henri Georges est de la classe 1911, alors qu'il est né en 1890 (les registres sont formels, je ne sais pas d'où vient cette erreur). Charles Lucien est quant à lui appelé l'année du début de la guerre. Je pense qu'Alphonse Maurice sera appelé ensuite, le temps venu (à vérifier aux AD sur les registres matricules).

Sur les fiches Mémoire des Hommes, Henri Georges est affecté au 12ème Régiment de Cuirassiers, Fernand Joseph au 29ème Régiment de Dragons et Charles Lucien au 405ème Régiment d'Infanterie.

Fernand Joseph au sein du 29ème Régiment de Dragons commencera la guerre en Belgique, avant de revenir vers Paris, puis de reprendre le chemin des Flandres. L'historique du régiment sur Gallica nous indique les événements suivants pour décembre 1914.
"Dans les premiers jours de décembre 1914, le 29ème Dragons [...] est prêt à prendre part à nouveau au combat.
Il semble que l'ennemi, épuisé par la sanglante bataille de l'Yser, renonce à ses projets offensifs. Le Commandement français décide de saisir l'occasion pour élargir la tête de pont de Nieuport, afin de pousser jusqu'à Ostende.
[...] Le 15, l'escadron à pied franchit l'Yser et participe aux attaques de la Grande Dune. Pendant 12 jours, il se maintient avec la S.M. sur le terrain conquis malgré de lourdes pertes et les difficultés chaque jour plus grandes d'une lutte qui se poursuit dans les tranchées de sable."

Fernand Joseph sera de ces lourdes pertes, tué à l'ennemi le 18/12/1914 aux dunes de Nieuport.

Source : Mémoire des Hommes

Charles Lucien a dû intégrer le 405ème Régiment d'Infanterie lors de sa création en mars 1915 (cf Historique du Régiment sur le BDIC). Après quelques semaines en Champagne, le Régiment part en direction du nord, où il sera présent de nombreux mois dans le Pas-de-Calais. En juillet, "le 405ème aborde le secteur de Neuville-Saint-Vaast, où tant des siens seront destinés à verser leur sang.
Il y reste avec quelques pertes, sensibles surtout au 1er Bataillon, du 26 juillet au 5 août. Puis il va se reposer vingt jours [...]. Ce repos est employé surtout à enseigner le lancement des grenades et le travail des sapes, puis le 23 août commence une longue période de tranchées, riche en pertes et en rudes travaux. [...]
La préparation d'artillerie lourde commence, en vue de l'offensive prochaine. [...] Le 25 au matin, le Régiment est en tranchées, entre Mont-Saint-Eloi et la ferme de Bethonval, prêt à appuyer l'attaque soit sur Souchez, soit sur Vimy. A 13h30, les Bataillons s'ébranlent en colonnes doubles, les Compagnies en ligne de sections par quatre, sous le feu des 150 et 105 allemands. [...] Enfin, le 28 à minuit, la Régiment tout entier va prendre position sur le terrain déjà conquis devant le Bois de la Folie par les 5ème et 6ème Divisions. [...] Puis, à partir de 11h20, toutes les unités sont successivement engagées, prenant la tranchée Nietzsche, le boyau des Communs, les retournant, les organisant, non sans avoir perdu les deux tiers des Officiers (tués ou blessés) et un millier d'hommes. Le 405ème a beaucoup souffert certes, mais il a fait l'admiration de tous ceux qui ont eu le privilège de le voir à l'œuvre."

C'est pendant ces combats que Charles Lucien est tué à l'ennemi, le 28/09/1915, à Neuville-Saint-Vaast. En l'espace de 9 mois, la guerre vient de tuer deux des fils d'Eugène Honoré et d'Adèle Eugénie...

Source : Mémoire des Hommes

Presqu'un an jour pour jour plus tard, les deux parents recevront une 3ème mauvaise nouvelle. Henri Georges décède le 26/09/1916 à Deauville, à l'hôpital 31, des suites de blessures de guerre. Dans l'attente de consulter la fiche matricule aux AD, je n'en sais pas plus sur les circonstances de ces blessures.
21 mois auront suffi pour décimer la quasi totalité des hommes de la famille, comme dans de trop nombreuses familles en France.

Source : Mémoire des Hommes

jeudi 31 octobre 2013

#geneatheme Mon arrière-grand-mère


(archives personnelles)

Cette photo est la seule que je possède de mes arrière-grands-parents paternels, les parents de ma grand-mère. Pierre Paul Georges René TROUVE a épousé Marie Thérèse MEGE le 7 avril 1927 à Faye-d'Anjou (49). Lui y est né en 1900, elle est née à Rablay-sur-Layon, commune voisine, en 1909. Ils ont l'air sérieux sur cette photo, dans leurs habits du dimanche. Mais au quotidien, c'était bleu de chauffe pour ces agriculteurs.

Elle a à peine 18 ans lorsqu'ils se marient, elle les aura une semaine plus tard. Ce mariage a peut-être été un peu précipité, car on découvre que ma grand-mère Annie (dont j'ai déjà parlé sur ce blog) naît tout juste deux mois après leur union. Viendront ensuite Marie-Jo Raymonde en 1928, "Tonton Pierrot" en 1933, Léone en 1936, "Tante Michelle" en 1941 et "Tonton Gaby" en 1942.

Je n'ai jamais connu grand-père Trouvé, décédé en 1976, soit 3 ans avant ma naissance, mais j'aimais aller voir Grand-mère (c'est comme ça qu'on l'appelait). C'est la seule de tous mes arrière-grands-parents que j'ai connue. Elle habitait à Thouarcé (49), au lieu-dit de Misolive, hameau déjà présent sur les cartes de Cassini.


Je me rappelle sa maison, avec toilettes dans un cabanon dans le jardin. Un détail complètement inimaginable pour le petit garçon que j'étais ! Avec l'âge, et pour plus de confort, elle a ensuite emménagé dans une maison de ville à Faye-d'Anjou et continuait à faire un petit bout de jardin avec l'aide de ses enfants. Elle est décédé en 1992, une semaine à peine avant ma première communion, à 83 ans. Et a priori, elle a transmis ses secrets de santé à ma grand-mère, toujours en pleine forme à 86 ans !

lundi 30 septembre 2013

#geneatheme Mon organisation

Le thème du mois de septembre du généathème est l'organisation, ou plutôt l'organisation de chacun. C'est parti !

Matériel
Un PC portable Asus, écran 17", Windows 7, disque dur 1,2 To (ça laisse voir venir). J'en suis très satisfait. Il fonctionne bien, répond rapidement à tout ce qu'on lui demande, donc a priori, sauf casse, il va me faire encore un petit moment.

Logiciel
Heredis 12 pour ma part. J'ai acheté Heredis il y a maintenant 5 ou 6 ans, et j'achète globalement une mise à jour sur 2. A voir si la version 14, annoncée pour très prochainement, m'incitera à le renouveler. Je suis très satisfait de ce logiciel, compte tenu de mon utilisation. Je ne fais pas de saisie d'acte ou autres choses du genre, donc pour rentrer des ancêtres dans un logiciel, il le fait très bien !

Un compte Geneanet, pour publier mes données, mais aussi pour rechercher le cas échéant des indices de déblocage (l'option privilège est alors essentielle !).

Mes recherches
J'en ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog, je dépouille pour l'instant des communes où mes ancêtres ont vécu (en fait, les ancêtres de ma femme pour l'instant). Au début, comme tout le monde, je remontais toutes les branches (du moins j'essayais). Et puis, je ne sais pas pourquoi, je me suis passionné pour cette branche de ma femme, et depuis, je ne la lâche plus. Peut-être au début parce que les archives du 91 étaient ergonomiques et fonctionnaient bien, je ne sais pas. L'inconvénient est que, du coup, je laisse complètement en jachère mes autres recherches (sauf quand j'en ai marre de certains registres...).

J'ai donc un fichier Word, intitulé "En cours", avec une liste de communes (une vingtaine environ, aux frontières de l'Essonne, du Loiret et de la Seine-et-Marne), que je voudrais éplucher. J'en ai fait 5 pour l'instant, il reste beaucoup de travail sur ce point là.
Pour chaque commune, je note les registres disponibles en ligne, au début en rouge. Chaque registre en cours passe en surligné jaune et une fois fini, devient noir. Ca me permet de ne rien oublier.

Pas d'Evernote pour moi, ni de petit cahier noir, juste une clé USB (très précieuse).

Mon organisation
Mon disque dur est partitionné en 4, et une partition est consacrée à la généalogie.


Contrairement à beaucoup de monde (d'après les différents articles parus sur le sujet ce mois-ci), pas de classement par n° SOSA, ou par individu. De par mes recherches, j'ai beaucoup d'individus non SOSA, donc ce serait trop fastidieux.
J'ai opté depuis le début, et cela me convient parfaitement, pour un classement que je qualifie de simple : un dossier avec les actes de naissance / baptême, un autre pour les actes de décès / sépulture, un autre pour les mariages (aussi un pour les divorces, mais très peu d'actes).
A l'intérieur, tous les fichiers sont nommés NOM prénom date. Ainsi l'acte de naissance de mon AAGP est dans le dossier Actes de naissance, sous la référence DAVY Jean 31011855.

"Actes à trier" contient, comme son nom l'indique, les actes à trier que j'ai conservés, car sur les communes épluchées, le nom est dans ma généalogie, mais ne peut pas être rattaché à mon arbre pour l'instant. A l'intérieur, même système, un dossier naissance, mariage et décès, avec un sous-dossier par commune, pour ne pas mélanger tout ça. J'essaie de faire du tri une à deux fois par an dans ce dossier, principalement l'été quand les connexions Internet ne sont pas excellentes.

"Livrets de famille" contient les photos / scans des livrets de famille que j'ai pu récupérer. Ils sont une des bases des recherches généalogiques.

"Livrets militaires" contient les photos du livret militaire du grand-père de mon épouse. C'est sa grand-mère qui m'a permis de le consulter. En attendant les suivants.

"Photos" contient, comme son nom l'indique, des photos, mais qui ne recèlent aucune information "traitable" en tant que tel. Divers sous-dossiers : églises, individus, lieux, mariages, monuments aux morts, naturalisations, sépultures.

Enfin, un dernier gros morceau avec le dossier "Registres". Il contient les photographies faites des registres communaux, non disponibles sur les AD en ligne, mais que je suis allé photographier directement dans les mairies en question. Trois communes de l'Essonne pour l'instant : Boigneville, Buno-Bonnevaux et Gironville.

Tout ceci est sauvegardé sur une disque dur externe, à une périodicité que je vais devoir raccourcir, étant pour l'instant très aléatoire (globalement tous les 4 ou 5 mois).

La suite
On ne s'arrête jamais quand on a commencé sa généalogie. Les prochaines étapes pour moi :
  • scanner les documents papiers que j'ai (principalement des actes du XXème siècle, reçus des mairies)
  • traiter les photos que ma grand-mère maternelle m'a données, et qui permettent enfin de mettre des visages sur des noms (un article prochainement sur le sujet)
  • rechercher les registres matricules des ancêtres décédés lors de la Grande Guerre
  • essayer de laisser tomber de temps en temps mes recherches dans l'Essonne pour débroussailler mes autres branches qui en ont grandement besoin pour certaines !

vendredi 13 septembre 2013

CSI Buno : une mort naturelle pour Marie Bruneau ?

Un nouveau spin-off pour la célèbre série ? D'accord, la paroisse de Buno, dont j'ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog, c'est moins sexy que Las Vegas, Miami ou Manhattan. Mais tout de même, déjà en 1668, les légistes avaient leur mot à dire...

Le curé de l'époque, plutôt bavard à plusieurs reprises, nous "narre" ici l'enterrement, puis le "déterrement" de la malheureuse Marie Bruneau, servante âgé de 15 ou 16 ans... Et égratigne au passage la justice de l'époque.

Sources : archives communales

"Marie Bruneau servante de Charles Rouzelle laboureur
a Buno apres avoir recu les s sacrements pendant sa maladie
derniere a ete enterrée a costé de la tour de cette eglise aagée de
quinze ou seize ans le lundy vingt et un may mil six cent
soixante et huit de par autorité de justice deterrée le lendemain
pour etre visitée sur le bruit qui couroit  qui sa mort luy avoit
ete causée que quelques coups quelle avoit depuis peu ressut (?), et
fut remise a sa fosse le mesme jour apres avoir eté ouverte du
chirurgien, elle avoit pourtant eté laissée libre apres sa mort pres
de vingt quatre heures avant que destre portée en terre sur quoy
le juge pretendit cause d'ignorance
Elle nestoit pas de cette paroisse"

samedi 31 août 2013

#geneatheme Thouarcé, le village de mes ancêtres

Mieux vaut tard que jamais ! Pendant les mois de juillet et août, Sophie Boudarel, de La Gazette des Ancêtres, nous emmène une fois de plus sur leurs traces, avec la (re)découverte de leur village.

Une fois n'est pas coutume, je laisse un peu de côté les ancêtres de ma femme, pour m'intéresser à ma lignée patronymique.

Les Davy, aussi loin que remontent les archives, viennent du département du Maine-et-Loire. Ceux auxquels je vais m'intéresser aujourd'hui viennent de Thouarcé.

Source : Google Maps

Située dans la vallée du Layon, qui la traverse, elle est située au sud d'Angers et à l'ouest de Saumur. On y produit notamment du Bonnezeaux, un vin blanc liquoreux classé AOC, que je conseille à tous.

Thouarcé est un petit village plutôt calme, qui tend à attirer de jeunes familles, ce qui permet de redynamiser un peu le village. Son histoire est plutôt banale, rien d'exceptionnel, hormis deux incendies dans le bourg, lors de la Guerre de Vendée avec ses colonnes infernales.

Ascendance Cyril Davy

Les DAVY arrivent à Thouarcé en 1842, lorsque Louis René DAVY, né en 1815 à Gonnord, dorénavant commune de Valanjou, épouse le 2 juillet Christine Potentienne Ludivine LAMOUREUX, née en 1822 à Vauchrétien, à quelques kms de là. Ils viennent de fixer à La Tremblaye, chez René, le père de Christine.

Source : Google Maps

Le lieu-dit de La Tremblaye est assez ancien, apparaissant déjà sur les cartes de Cassini. Sur cette carte Google plus récente, on le situe un peu à l'écart du bourg, non loin des Chasnières, dont j'ai parlé ici lors du Challenge AZ, où réside ma grand-mère. Egalement non loin Le Paradis, où habitait mon grand-oncle Pierre Trouvé et aussi Misolive, où habitait mon arrière-grand-mère Marie-Thérèse Mège.

Cette maison de La Tremblaye est depuis le milieu du XIXème siècle dans la famille. Elle l'était en tout cas jusqu'au décès de mon grand-oncle Maurice, en septembre 2011. A priori, elle a été vendue depuis, malheureusement serais-je tenté de dire.

Mes grand-père, arrière-grand-père et arrière-arrière-grand-père y sont tous nés et y ont tous vécus. Je n'ai pas de photo récente de La Tremblaye, et Google Maps n'y est pas passé, vu les petits chemins de campagne. A peine peut-on l'apercevoir au loin sur le Street View ci-dessous.

Source : Google Street View

lundi 26 août 2013

Des vacances généalogiques

Avec le mois de septembre qui approche, et la reprise également (depuis une semaine déjà pour ma part), vient le temps de faire un bilan des vacances généalogiques.

Des registres à trier
Comme je l'ai déjà évoqué, pour les ancêtres de ma femme, originaires en grande partie du sud de l'Essonne, j'épluche une à une les communes qu'ils ont traversées, afin de les suivre le plus possible à la trace. Je m'étais déjà rendu dans 2 mairies, afin de photographier des registres manquants sur les AD en ligne.
Mais pour la commune de Buno-Bonnevaux (fusion des paroisses de Buno et de Bonnevaux au moment de la Révolution), il n'y a quasiment rien en ligne avant 1716, hormis 3 ou 4 années éparses.
J'ai profité dernièrement d'un moment libre pour y faire un saut et photographier ainsi tous les registres disponibles dans les archives communales. Au total, près de 50 années supplémentaires de registres paroissiaux ! Et pas loin de 1000 photos à trier. J'en ai épluché une grosse moitié déjà, ce qui m'a permis de remonter une à deux générations sur les Sosas de ma femme, et de regrouper certains individus (les remariages étant très fréquents à l'époque).

Des monuments aux morts publiés
J'avais également pris le temps dernièrement de photographier certains monuments aux morts, toujours dans la même région du sud Essonne. Et j'ai profité des vacances pour les publier sur Geneanet, afin d'en faire profiter les autres internautes. Cela m'a également permis de retrouver traces de plusieurs cousins éloignés des ancêtres de ma femme, tombés lors de la Grande Guerre. Sont donc dorénavant consultables les Monuments aux Morts des communes de Boutigny-sur-Essonne, Buno-Bonnevaux, Champmotteux, Mespuits, Moigny-sur-Ecole et Prunay-sur-Essonne.

Du ménage
Dans mon "épluchage" des registres des communes des aïeux de ma femme, je mets parfois de côté certains actes, dont je pense qu'ils peuvent se raccrocher à mes recherches, mais que je ne peux pas raccorder pour l'instant. Et bien sûr, l'été est la période propice pour faire un peu de ménage et justement tenter de bouturer ces branches aux autres déjà existantes, même si ce ne sont au final très souvent que des branches cousines éloignées.

Des vieilles photos
J'avais également fait part à ma grand-mère maternelle de mon souhait de voir les vieux albums photos qu'elles conservent chez elle. Et c'est chose faite depuis hier ! Que de générations remontées et des visages sur des noms, allant jusqu'à des arrières-arrières grands-parents. Il faut maintenant que je fasse du tri dans les clichés que j'ai pris de ces albums. Et ce sera peut-être l'objet d'un article ultérieur.

Et même en voyage...
Oui, même en vacances, au bord de la plage, toujours une pensée pour la généalogie. Nous sommes partis en Gironde cette année (sans aucune arrière-pensée généalogique à la base ;-)), et ce fut l'occasion au final de nous rendre dans la mairie de la ville de décès du grand-père de ma femme, afin de récupérer cet acte. Et également de passer devant sa dernière demeure...

Et vous ? Avez-vous profité des vos vacances pour avancer dans vos recherches ?

vendredi 28 juin 2013

#geneatheme Alliance et mariages croisés

Mes voyages récents en mairie, en plus de combler les vides manquants sur les AD91 en ligne, m'ont donné l'occasion de mettre la main sur certains actes intéressants. Notamment cet acte, dans la commune de Boigneville, en date du 14 novembre 1707.

Deux beaux mariages croisés, entre le frère et la soeur Dezerville (Charles André et Marguerite) et la soeur et le frère Poitou (Catherine et Charles). Deux familles désormais fortement alliées entre elles.

Le mariage Charles Dezerville / Catherine Poitou sera cependant plus fécond, l'autre branche s'éteignant a priori à la génération suivante.

Archives municipales de Boigneville

"Le quatorze novembre mil sept cent sept ont
esté mariés en face de notre mère la sainte eglise les
fiançailles estants faites le jour précédent et
après la publication des trois bans sans qu'il se
soit trouvé aucun empeschement Charles André
Dezerville fils de deffunct Paul Dezerville et
deffuncte Jacqueline Guiet ses pere et mere
et Catherine Poytou fille de Jean Poytou et de
deffuncte Catherine Tiercelin ses pere et mere
Et ont este maries a la meme messe les
ceremonies cy dessus estant faites Charles Poytou
fils de Jean Poytou et de deffuncte Catherine
Tiercelin ses pere et mere
et Marguerite Dezerville fille de deffunct Paul
Dezerville et de deffuncte Jacqueline Guyet ses pere
et mere en presence de Jean Poytou d'Estienne
Guiet François Lestau"

vendredi 21 juin 2013

Jusqu'à ce que la mort ne nous sépare pas

En continuant mes explorations de registres, je suis tombé sur cet acte, qui m'a beaucoup touché. J'avais déjà rencontré des époux/épouses inhumés peu de temps l'un après l'autre, mais inhumés en même temps, c'est la première fois. Sont-ils morts ensemble ? A un jour d'écart et inhumés ensemble ? On ne le saura certainement jamais...

AD91 en ligne - Gironville-sur-Essonne - 4E_1582 pp 138

"Le premier avril mile sept cent quante six furent inhumés dans le cimetière de la paroisse les corps de Marin Reveillé agé environ quarate quatre ans (manoeuvre ?), et Marie Pigneau sa femme âgée de quarante trois ans qui avant mourir ont resu tous leurs sacremens sepultures faites en presence de Marie Godard sa mere de Jean Reveille son frere, de Pierre Pigneau frere de la deffunte, de Pierre Broust beau frere et plusieurs autres parens et amis"

mardi 4 juin 2013

Un curé assassiné

Je continue mes voyages au coeur des archives de la commune de Gironville-sur-Essonne (91). Je suis en train de traiter les photos que j'ai prises vendredi dernier en mairie des registres manquants en ligne. Et je suis tombé sur cet acte.

Archives Municipales de Gironville-sur-Essonne

"L'an 1713 le vingt quatre janvier au dit an a été par moy prêtre desservant sousigné inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Messire Ambroise Grimault de Maupas en son vivant prêtre et curé de Golainville doyenné d'Etampes, agé de cinquante cinq ans, lequel s'est trouvé le vingt deux du présent mois et an assassiné sur le territoire de cette paroisse et après avoir levé son dit corps en présence de plusieurs habitants de cette dite paroisse qui m'avoient averty de sa mort et ce en présence de maître Robert Charles le Cauchois prêtre curé de Notre Dame de Maisse, de Charles Quatrehomme ancien habitant, Etienne Petit, Médard Bluet sonneur et de Barthelemy Leloup marguillier dont les uns ont signé les autres non, et après l'ouverture du corps dudit Sieur Grimault de Maupas qui en a été faite le vingt trois du présent mois et an par Charlost le jeune chirurgien de Milly et un autre chirurgien dudit Milly et de Marchand medecin audit lieu à la requeste de m Allaire procureur fiscal dudit lieu."

Pourquoi cet assassinat ? Il faudrait sûrement que je me rende aux archives, pour voir s'il subsiste la trace d'un éventuel procès. Pour l'argent qu'il aurait pu posséder sur lui peut-être ?

lundi 27 mai 2013

Anne Louise la cloche

Je continue mon exploration des registres de la commune de Gironville-sur-Essonne (je me rends d'ailleurs à la mairie a priori vendredi pour photographier des registres manquants sur les AD91 en ligne).

En date du 21 décembre 1705, on peut trouver l'acte suivant :

AD91 en ligne - Gironville-sur-Essonne - 1601/1706 (collection communale) pp 259

"Le vingtieme jour de decembre la grosse cloche de cette paroisse a esté benite par moy curé soussigné et a esté parrain La personne de Noble Louis Alexandre de Laumoy escuier chevalier seigneur de Gironville Des Grands et Petits Carnaux et de Boigneville en partie et la marraine Noble Dame Anne Perrette Ginisse femme de Monseigneur Louis (Huraux?) De l'Hospital escuier chevalier seigneur de Vignay et l'ont nommée Anne Louise le jour cy dessus de l'année mil sept cent et cinq"

Pourquoi nommait-on les cloches ? Compte tenu de l'importance de l'église et des diverses célébrations du calendrier catholique ? Pour lui porter chance ?

vendredi 24 mai 2013

Des quadruplés en 1722

Nous avons tous croisé des jumeaux lors de nos recherches, parfois éventuellement des triplés, mais des quadruplés (d'une même ventrée, comme le souligne le curé), c'est la première fois pour ma part. Et cette naissance s'est déroulée en 1722... Nous sommes toujours à Gironville sous Buno (devenue depuis Gironville-sur-Essonne).

Comme il fallait malheureusement s'y attendre, l'acte suivant celui relatant l'inhumation des quadruplés est celui de l'inhumation de la mère... Des quadruplés dans les conditions médicales que nous connaissons, ce n'est déjà pas une mince affaire, alors imaginons il y a près de 400 ans.

La femme décède à 37 ans, alors que les enfants décèdent à peine 6 mois et demi après le mariage des parents.

 AD 91 en ligne - Gironville-sur-Essonne - 4E_1582 pp 65

"Le vingt septième octobre mil sept cent vingt deux furent inhumez dans le cimetière de la paroisse les corps de trois garçons et une fille qui ont été ondoyez à la maison nés d'une même ventréele jour et an que dessus qui ont eu pour père Jean de La Foy laboureur à Moignanville et pour mère Catherine Morinet fait en présence de leurs parents et amys. Renard curé de Gironville"

"Le douzième novembre mille sept cent vingt deux fut inhumé dans le cimetière de la paroisse le corps de Catherine Morinet femme de Jean de La Foy laboureur à Moignanville, laquelle était agée environ de trente sept ans fait par moy curé sous signé, ses parents et amys présents, Renard curé de Gironville"

jeudi 23 mai 2013

Bénédiction de cloche à Gironville en 1727

Et voilà, je n'en avais jamais encore jamais rencontrée, et c'est désormais chose faite ! De quoi donc ? D'une bénédiction de cloche, à Gironville (dans l'Essonne), en 1727.



Archives 91 en ligne - Gironville-sur-Essonne - 4E_1582 pp79

"L'an mille sept cent vingt sept le sixième juillet fut bénite la grosse cloche de Gironville, le parrain Messire Alexandre Louis de Laumoy Chevallier Seigneur de Gironville et autres lieux, assisté de Dame Madeleine Hemart son épouse qui a été maraine. Louis Privé et Martin Aubouy pour lors marguilliers, la cérémonie faite par moy Etienne Renard Prêtre Curé de Saint Pierre de Gironville"

mardi 30 avril 2013

#ChallengeAZ - Z comme...Zut, c'est déjà fini le challenge AZ

Bon, et bien en ce dernier jour d’avril, on dirait bien que sonne la fin du Challenge AZ. Ce challenge m’aura permis en tout cas de lancer mon blog généalogique. Le plus important (le plus difficile ?) va maintenant être de le faire vivre dans la durée. A suivre pour ce point…

Merci en tout cas à ma femme pour ses encouragements (et ses idées, car elle m’a inspiré plusieurs thèmes de billet) et son soutien de tous les jours.

Merci à Sophie de la Gazette des Ancêtres pour cette riche idée, qui je l’espère n’est qu’un début ou une continuation pour tous et qu’elle nous amènera de futurs billets toujours plus intéressants les uns que les autres.

Et enfin, merci à tous ceux qui ont parcouru mon blog, pour leurs lectures, commentaires et autres RT. Je ne connais pas les statistiques de chacun, mais étant débutant, je m’en tire plutôt bien, par rapport à ce que j’escomptais. Entre 50 et 55 vues par article, avec le plus lu (la série K des Archives Nationales) qui atteint 120 vues !

A bientôt sur le blog Histoires d’Aïeux et sur Twitter !

dimanche 28 avril 2013

#ChallengeAZ Y...comme Y en a marre

Y, la lettre coup de gueule. Car il y a des choses qui, au cours de vos recherches, vous énervent profondément jusqu’à vous mettre les nerfs en boule ! Des points déjà évoqués, d’autres non.

Y en a marre des gens qui recopient des données sans les vérifier, comme déjà évoqué dans la lettre T. Stop aux copies. On peut s’inspirer des données que l’on trouve sur Geneanet par exemple, mais il faut absolument les vérifier, car une fausse donnée recopiée plusieurs fois va polluer de nombreux arbres et induire beaucoup de personnes en erreur.

Y en a marre des curés qui ne mettent pas les informations complètes dans les actes et vous donnent des fausses joies. Vous l’avez cherché longtemps cet acte de mariage de vos ancêtres, vous avez peut-être écumé différentes communes limitrophes, et enfin, le Graal apparaît. Vous reconnaissez les deux patronymes en question. Et là, ô rage, ô désespoir, le curé n’a indiqué aucune information sur les parents des mariés. X épouse Y, et voilà, c’est tout ! Et vous êtes donc au final toujours bloqué sur cette branche. Il va vous falloir écumer de nouveau les registres sur 20/25 ans minimum, à la recherche des actes de naissance des mariés, en priant pour ne pas trouver d’homonymes, ce qui sera loin d’être évident, sauf dans des petites paroisses.

Y’en a marre des idées reçues sur la généalogie, la pire étant celle qui considère qu’il s’agit d’un hobby de personnes âgées. Effectivement, des personnes qui sont à la retraite vont inévitablement avoir plus de temps libre pour faire des recherches que des personnes actives, qui ont un emploi et souvent des enfants. Mais en l’occurrence, de toutes les personnes que je connais qui font des recherches généalogiques, aucune n’est retraitée, au contraire. Beaucoup d’actifs, plutôt jeunes, habitués des réseaux sociaux et qui s’en servent pour leurs recherches (aide, veille, partage d’informations, etc.)

Et enfin, y en a marre, car c’est bientôt la fin du Challenge AZ. Belle initiative de Sophie Boudarel, qui aura permis à de nombreux bloggers de mettre en avant leur généalogie, leurs recherches, leurs astuces. On va s’ennuyer maintenant, c’est certain ;-)

samedi 27 avril 2013

#ChallengeAZ X comme... Série X des Archives Nationales

Deuxième lettre (seulement) pour laquelle je sèche complètement, après le K. Et donc, comme pour ce K, je me plonge dans les Archives Nationales, avec cette série X qui concerne le Parlement de Paris.

Le 15 octobre 1790, le Parlement de Paris, la plus ancienne et la plus prestigieuse des cours souveraines de l'Ancien Régime, cessait, en vertu d'un décret de l'Assemblée Constituante, les fonctions qui avaient été les siennes pendant plus d'un demi-millénaire. Ses archives, mises immédiatement sous scellés, furent confiées le 29 avril 1791 à Terrasse, ancien commis au greffe du Parlement, et transférées en 1847 du Palais de Justice aux Archives nationales.

Cinq sous-séries dans ces fonds :
X1 : Parlement Civil. Elle est essentiellement composée de plusieurs séries chronologiques parallèles d'arrêts, des saisies réelles et des registres de dépôts.
X2 : Parlement Criminel. Elle comporte des arrêts, des pièces d'instruction, des registres de greffe différenciés en grand et petit criminel suivant la gravité des affaires, et quelques dossiers de procès célèbres.
X3 : Requêtes du Palais. Elle contient les archives des Chambres du Parlement.
X4 : Chancellerie du Palais ou Petite Chancellerie. Elle est constituée par quelques registres concernant les droits payés pour l'expédition des lettres délivrées par cette chancellerie, et par les minutes des lettres elles-mêmes.
X5 : Communauté des Procureurs au Parlement. Elle contient quelques articles provenant de la Communauté des procureurs au Parlement de Paris, susceptibles de fournir des renseignements à l'histoire sociale

Quelques exemples significatifs, pour se faire une idée des documents en question.

La série X
Parlement Civil
Registres de transcriptions d’arrêts (XIVè-XVIIIè siècle).
Scellés et inventaires après décès des princes et princesses du sang. 1720-1785 (Duc d’Orléans 1723, Prince de Conti 1776).
Lettres reçues ou envoyées par le Parlement (y compris des Rois de France).
Registre matricule des avocats au Parlement de Paris. 1706-1751.
Nominations d'abbés par des membres du Parlement. 1589-1594.

Parlement Criminel
Registres d'arrêts rendus par le Parlement de Paris. 1312-1784.
Minutes de procès divers : Beaumarchais, Cardinal de Rohan, Affaire dite du Collier .

Requêtes du Palais
Registres des sentences. 1457-1672.
Saisies réelles. 1560-1790.

Chancellerie du Palais ou Petite Chancellerie
Registres tenus par les procureurs tiers-référendaires, greffiers, gardes-minutes de la Chancellerie du Palais, où sont mentionnés les droits perçus pour les lettres délivrées par cette chancellerie

Communauté des Procureurs au Parlement
Contrats notariés relatifs à la cession des offices des procureurs. 1720-1769.
Comptes des droits de chapelle, payés par les officiers de justice et les avocats reçus au Parlement. 1605-1650

Si vous souhaitez en savoir plus et obtenir plus d’exemples, je vous invite à lire le document édité par les Archives Nationales. http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/EGF/SA/SAPDF/egfn_x.pdf

Je n’ai aucune idée sur la consultabilité de tels documents, mais ils font envie en tout cas, et doivent donner une vision différente de l’Histoire de France.

Source : Archives Nationales

jeudi 25 avril 2013

#ChallengeAZ - W comme...Waterloo

De retour en France alors qu’il est en exil sur l’Ile d’Elbe, Napoléon débarque à Golfe-Juan le 1er mars 1815. Petit à petit, il remonte vers Paris, où il débarque sans coup férir aux Tuileries le 20 mars 1815, pour ce qui constitue le début de la période des Cent-Jours.

Les alliés européens ne voient cependant pas ce retour d’un bon œil, Napoléon devant normalement rester sur son Ile d’Elbe, dont il est Empereur. En mars 1815, lors du congrès de Vienne, une nouvelle coalition se forme.


Clément-Auguste Andrieux (1829–1880): La bataille de Waterloo. 18 juin 1815 (1852) (Wikimedia Commons)

La bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815. Elle s'est terminée par la victoire décisive de deux armées : celle des alliés, commandée par le duc de Wellington, composée de Britanniques, d'Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et hollandaises) et celle des Prussiens, commandée par le maréchal Blücher ; toutes deux opposées à l'armée française dite Armée du Nord emmenée par l'empereur Napoléon Ier.

Cette bataille est la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui avait repris le contrôle de la France durant la période dite des Cent-Jours. Malgré son désir de poursuivre la lutte avec de nouvelles forces qui se reconstituaient, il dut, par manque de soutien politique, abdiquer quatre jours après son retour à Paris, au profit de son fils, Napoléon II, âgé de 4 ans. Deux semaines plus tard, Louis XVIII reprend le pouvoir.

Waterloo signe la fin du règne de Napoléon Ier, marqué bien sûr par les nombreuses guerres napoléoniennes. On parle pour l’Empire Français de 371 000 tués au combat et de 800 000 morts de froid ou de maladie. Chacun de nous a déjà rencontré au cours de ses recherches un ancêtre décédé au cours de ses guerres, ou au contraire rentré et éventuellement décoré de la Médaille de Sainte-Hélène ou de la Légion d'Honneur.

Je vous conseille d’ailleurs le site de l’AHPE, qui tente de recenser les militaires du Premier Empire, décédés entre l’an 12 et 1815. N’hésitez pas à y contribuer si vous croisez des soldats décédés pendant cette période.

Source : Wikipédia

#ChallengeAZ - V comme...Voltigeur

Louis Charpagne naît à Boigneville (Essonne) le 28/08/1782, de Jean-Philippe Charpagne et de Françoise Jalet. Il n’est pas un de mes ascendants directs, uniquement un collatéral de mon épouse. Mais il est l’un des deux Chevaliers de la Légion d’Honneur que j’ai recensés dans mes données.

Grâce à cette merveille qu’est la base de données Léonore, j’ai trouvé son dossier de Légion d’Honneur (une partie en tout cas a priori) en ligne.


Source : base de données Leonore, Ministère de la Culture et de la Communication

On y apprend que Louis est inscrit sur les registres matricules du 6ème Régiment d’Infanterie Légère, en tant que Voltigeur. L’historique de ce régiment peut être trouvé ici.

Dans son sens militaire, le voltigeur est un fantassin porté en première ligne par un cavalier qui le prend en croupe. Plus généralement, le terme désigne les unités d’infanterie légère d’une compagnie d’élite destinée à agir en tirailleur en avant de la ligne d’un bataillon. La Garde impériale a eu jusqu’à 19 régiments de voltigeurs. Il est alors le fin tireur de l'armée française, mais plus faible au corps à corps (source Wikipedia).

La carrière militaire de Louis n’a pas été aisée, comme tous ceux de son époque, compte tenu de la volonté de grandeur de Napoléon.
Après une entrée au service le 1er février 1806, il fait les campagnes à la Grande Armée de 1806 (Iéna et Lubeck) et 1807 (Eylau, Peterswald, Guttstadt et Friedland). Il intègre l’Armée d’Espagne en 1808 et sera fait prisonnier de guerre à Villafranca le 18 mars 1809.
Il rentre le 1er juillet 1814. Est-il resté prisonnier plus de 5 ans en Espagne ? Je ne le sais pas, mais c’est envisageable.
Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur le 15 octobre 1814, puis fait Sergent le 21 juillet 1815, avant de passer à la Légion de Seine-et-Oise lors des licenciements d’août / septembre 1815 ordonnés par Louis XVIII.

Source : base de données Leonore, Ministère de la Culture et de la Communication

Je ne connaissais pas cette histoire de licenciements. Wikipedia vous en conte l’histoire.

Après l'aventure des Cent-Jours, pendant laquelle l'armée s'était très facilement ralliée à Napoléon, la Seconde Restauration décide le licenciement pur et simple de l'ancienne armée impériale et la création de nouvelles unités.

Cette nouvelle armée est de base territoriale, selon les nouvelles lois de conscription de Laurent de Gouvion-Saint-Cyr, chaque département fournit une légion départementale d'infanterie, soit 89, à trois bataillons de recrutement local. Mais cette réforme, qui se veut aussi révolutionnaire que celle de 1793, fait long feu. Les préfets sont incapables de lever les trois bataillons demandés, et dès 1820, les légions départementales, redeviennent des régiments recrutés au niveau national et désignés par un numéro. Ils sont de nouveau ventilés entre infanterie de ligne, 64 et légère, 20 régiments. À ceci s'ajoutent quatre régiments suisses et la légion puis régiment de Hohenlohe.

mercredi 24 avril 2013

#ChallengeAZ U comme Usuel

Le prénom usuel est le prénom par lequel une personne choisit de se faire appeler dans la vie courante, parmi l'ensemble de ceux qui lui ont été donnés à sa naissance et qui sont inscrits à l'état civil.
En France l'article 57 du Code civil (loi n°93-22 du 8 janvier 1993) dispose que « tout prénom inscrit dans l'acte de naissance peut être choisi comme prénom usuel » (source Wikipedia).

Qui n’a pas eu au cours de ses recherches des problèmes de prénoms qui change ? C’est très courant a priori, et j’en ai fait l’expérience plusieurs fois.
A priori, aujourd’hui, on utilise très souvent le premier prénom qui nous est donné, les autres étant plutôt une forme d’hommage à nos ascendants. Je m’appelle par exemple Cyril Jean-Marie, Jean-Marie étant le prénom de mon grand-père paternel. Dans la vie de tous les jours, je ne m’appelle que Cyril. Idem pour mes deux garçons, dont les seconds et troisièmes prénoms viennent de leurs grands-pères, voire de leurs arrière-grands-pères.

Un exemple, avec une Marie Marguerite qui se transforme en Marguerite ou en Marie selon les actes, et qui nous cause des migraines pas possibles, avant de se rendre compte qu’au final, il s’agit bel et bien de la même personne !

Ou encore des prénoms qui sont rajoutés au fur et à mesure de l’avancement de la vie. Je me rappelle d’une cousine éloignée, née Thérèse Marie, appelée parfois Thérèse, souvent Marie, et qui sur son acte de décès apparaît comme Marie Thérèse Marguerite. Après maintes vérifications (fils témoins lors du décès, recensements), c’était bien une seule et même personne. D’où était sortie cette Marguerite, on ne le saura certainement jamais.

J’ai souvent eu ce type de problème au XIXème siècle, quand on commence à rajouter des prénoms à rallonge, alors que pour les siècles antérieurs, je n’ai pas de cas précis, juste des Marie Marguerite qui deviennent soit l’une soit l’autre, et donc un peu plus facilement vérifiables. Au XIXème, on profitera bien sûr des recensements quand ils existent pour vérifier nos pistes et confirmer nos hypothèses à coup sûr. Ou encore, comme j'en ai déjà indiqué l'importance, éplucher les différents registres au fur et à mesure pour suivre la ligne de vie d'un couple, au gré des humeurs de l'officier d'Etat Civil ou des déclarations parfois changeantes du mari/père.

Et vous, avez-vous déjà rencontré de gros soucis comme cela avec des prénoms ?

mardi 23 avril 2013

#ChallengeAZ T comme Tentations

Les tentations peuvent être nombreuses quand on fait de la généalogie, au fur et à mesure que nos recherches avancent. Pourquoi tout d’abord la généalogie ? Beaucoup vous répondront qu’ils souhaitent « empiler » le plus de noms possibles et remonter le plus loin possible pour avoir l’arbre le plus complet qui soit.

Cette tentation de l’empilage n’est pas mon but premier, celui qui m’a poussé à faire de la généalogie. Le but est de faire revivre ces ancêtres qui nous ont précédés et sans qui nous ne serions bien sûr pas là ! Comme beaucoup d’autres généalogistes, au vu des articles du ChallengeAZ, j’essaye de comprendre leur environnement, l’époque dans laquelle ils vivaient (étant également passionné d’Histoire), leur vie quotidienne.

La deuxième tentation, qui rejoint en partie la première, est de vouloir aller trop vite, en ne se préoccupant que de ses propres ancêtres. J’ai déjà abordé le sujet avec ma lettre E, comme Eplucher les registres.
Ne laissez pas passer des informations qui peuvent être essentielles juste pour pouvoir aller plus vite dans vos recherches de ce mariage qui va vous faire remonter une génération supplémentaire.
Prenez le temps de lire les registres. Notez les actes qui contiennent des noms qui vous sont familiers, même si vous ne pouvez pas les rattacher à votre arbre immédiatement, vous arriverez certainement à faire un greffon un peu plus tard, au fur et à mesure de vos avancées.
Imprégnez-vous des commentaires des curés (quand il y en a), ils donnent parfois une vision de la vie de tous les jours d’alors. Vous pourrez aussi retrouvez des enfants morts nés, qui ne figurent pas forcément dans les tables décennales et qui peuvent expliquer des « trous » importants entre certains enfants ou nous faire comprendre le décès terrible d’une mère.

La dernière tentation à éviter, la pire à mes yeux, est celle de recopier les informations trouvées sur Internet. Le sujet a déjà été abordé par certains, mais c’est une vraie plaie. Quand vous êtes dans une impasse, que vous ne trouvez pas l’acte tant espéré, vous vous tournez parfois vers Geneanet (ou d’autres sites) qui vous sort le résultat tant espéré. Ni une ni deux, vous le recopiez dans votre logiciel, sans le vérifier, pour ne pas perdre encore plus de temps.
Le problème est que cette information, beaucoup l’ont peut-être également recopiée sans la vérifier, et au final, de nombreux arbres en ligne sont ainsi pollués d’informations erronées.
Ce que je fais quand je recherche des informations par cette voie, c’est que je vérifie systématiquement les données trouvées, en cherchant dans les archives en ligne (quand c’est possible) ou via l’entraide des groupes de discussion. Cela me permet d’avoir un arbre qui sera « propre » et dont les données seront vérifiées, car c’est essentiel à mes yeux.

Au final, on peut tout de même se laisser aller à la tentation. Quand on ne trouve pas l’acte tant recherché, un petit (voire un gros) chocolat nous remontera le moral et nous permettra de nous remettre un peu de baume au cœur dans nos recherches !

lundi 22 avril 2013

#ChallengeAZ S comme...Sephronilde, Stozie et autres exotismes

Je me permets un deuxième billet sur les prénoms quelque peu « particuliers ». Après le F de Fleurentine et Frumence, voici le S qui nous donne également de beaux exemples de prénoms peu communs.

Je commence avec le plus insolite, Sephronilde. Ne cherchez pas sur Internet, vous n’y trouverez rien, nada, nichts. Aucune trace de ce prénom. Comment les parents ont-ils trouvé cette idée insolite, on ne le saura jamais, mais en tout cas, c’est un des prénoms les moins communs que j’ai rencontrés.

Idem pour Stozie, ou Scilénie. Aucune sainte, aucune idée sur l’origine de ce prénom, rien du tout. Même s’il s’agit d’un deuxième prénom, je trouve quand même étonnant de vouloir être à ce point si original. D’où les parents sortaient-ils ces idées ? J’ai déjà rencontré pendant la Révolution des prénoms spéciaux (adaptés à la période en question et plutôt libertaire), mais là, ce n’est même pas le cas.

Vient ensuite Spire, prénom que je retrouve à une dizaine de reprise dans mes recherches, pour des collatéraux éloignés. Seulement, cette fréquence pour un prénom que je ne connaissais pas m’a étonné. Il existe deux saints chrétiens Spire.
Spire de Bayeux tout d’abord. Exupère de Bayeux, ou Saint Spire, fut le premier évêque de Bayeux, décédé vers 405. Il est honoré en Bretagne, sous les noms de Saint Ispar ou Saint Dispar.
Egalement Spire de Toulouse, ou Saint Exupère, qui fut évêque de Toulouse et mourut vers 410.

Enfin, je m’étonne toujours des prénoms qui sont également des adjectifs, dont le moins évident à porter est Sévère. Pourquoi un tel prénom, qui va probablement poursuivre la personne toute sa vie ? Il n’existe pas de saint de ce prénom. Juste un prêtre martyr ou un patriarche d’Antioche, voire un empereur romain. Est-ce une abréviation de Séverin par exemple ? Je n’ai pas d’explication.

Si certains d’entre vous ont des informations sur ces prénoms, je suis bien sûr preneur !

samedi 20 avril 2013

#ChallengeAZ R comme...RECEL

Pour ceux qui ne le connaîtrait pas (mais est-ce encore possible ?), le hors-série de la Revue Française de Généalogie (RFG) intitulé « Internet & Généalogie » est d’une grande utilité. En plus de recenser dans ses dernières éditions les blogs de plusieurs de nos géné-twittos préférés, il a bien sûr pour but de nous aider dans nos recherches en listant les principaux sites de référence.

Et c’est en lisant l’édition 2013 (peut-être le site dont je vais parler était-il déjà listé auparavant, auquel cas je l’avais manqué jusqu’ici) que j’ai découvert le site RECEL. Il ne s’agit pas ici de revenir sur le passe-temps favori de nos chers politiciens de tous bords.

Il s’agit en fait de RECEL, pour Registres de l’Etat Civil En Ligne, que vous pouvez visiter à l’adresse suivante http://recel.geonames.org/

Comme le site l’indique lui-même, il offre aux généalogistes un point d’entrée unique, une recherche par code INSEE, ainsi qu’un lien direct par commune. Comme vous l’aurez deviné de par son nom, il concerne uniquement les recherches d’état civil.

Ici, point de carte de France cliquable des différents services d’archives en ligne (ou non), comme le fait par exemple très bien Guillaume de Morant sur son site. Non, RECEL vous donne accès à quelque chose, à mon sens, d’encore mieux. Vous allez pouvoir accéder directement aux archives de la commune que vous recherchez, sans vous perdre dans les dédales des recherches diverses, avec un moteur de recherche très performant et surtout très rapide.

Pour illustrer mon propos, testons avec une commune que je connais bien pour en avoir parcouru tous les différents registres, Prunay-sur-Essonne (Essonne). Je rentre les premières lettres du nom de la commune dans le moteur de recherche, je sélectionne la ville que m’intéresse et hop, même pas le temps de dire ouf que le site m’amène sur la page qui recense les différents registres disponibles à la consultation.

RECEL peut renvoyer sur les archives départementales, les archives communales ou des archives « non officielles » (relevés personnels, d’associations, etc.).

Il permet également d’élargir votre champ de recherche en vous indiquant les différentes villes dans un périmètre de 10 kms. Cette option n’est pas négligeable, surtout quand vous étudiez une ville limitrophe. Ainsi, dans la recherche ci-dessus, je trouve les communes voisines du 91, mais également du 45 et du 77.

Alors bien sûr, les éditeurs du site ne sont pas des magiciens. Si des archives ne sont pas en ligne, cela vous sera indiqué. Mais ce site est pour moi une porte d’entrée performante pour toutes nos recherches d’actes d’état civil

PS : je ne détiens aucune action ni chez RFG, ni chez RECEL ;-)